C’est à François BARRÊME, né en 1638 à Tarascon, que nous devons le nom commun français de « barème », pour désigner une table de référence ou d’équivalence ou de « comptes tout faits ».
François BARRÊME, mathématicien et expert auprès de la cour des comptes de Paris, publia un recueil de tables sous le titre de « Comptes faits »1. Un « barème » est donc un recueil de comptes tout faits, ensemble de valeurs numériques résultant de calculs : échelle, répertoire, table, tarif, liste de taux ou taxe. Quand ils ne sont pas obligatoires, on parle volontiers de référence, voire de « référentiel ».
La publication par circulaire d’une « table de référence » pour aider à fixer le montant des contributions aux frais d’éducation et d’entretien des enfants2 s’inscrit ainsi dans une longe tradition de référentiels et barèmes utilisés par les hommes de loi et les juges. De nombreux barèmes existent, en effet, que ce soit en matière d’indemnisation du préjudice corporel, de capitalisation des rentes et de préjudice patrimonial, de droit du travail, du droit fiscal, du droit des obligations alimentaires, etc.
1 Les Comptes faits, ou Le Tarif général de toutes les monnoyes (1669) et Le Livre nécessaire pour les comptables, avocats, notaires, procureurs, négociants, et généralement à toute sorte de conditions (1671) réédité sous le titre de Barème universel.
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